AKORYMAHO ! (COMMENT CA VA!)
Novembre et ses premières pluies arrivent, heureusement, les bungalow sont tous couverts et les murs intérieurs et extérieurs se terminent (VITA JIABY). Les dernières clôtures végétatives qui sépareront et isoleront les bungalows les uns des autres sont plantées. Canas, feuillus dentelles, arbres de Madagascar, hibiscus, asmines, crottons… vont se nourrir de ces
pluies. Les talus qui séparent les plateaux sont aussi replantés de leur végétation d’origine (avocat marron, bois noir, orangers, mandariniers, citronniers, frangipanier, caféiers, bananiers, palmiers kindro, cocotiers, manguiers, badamiers…) et pour certains d’entre eux, après la saison des pluies, leur croissance sera de plus d’un mètre !
Le bâtiment principal s’équipe de ses poutres maîtresses, solives et faîtières pour développer une charpente majestueuse et architecturale. Le maître d’oeuvre, une entreprise de Moramanga, à l’Est de Madagascar, en est très fière, il est d’ailleurs venu lui-même effectuer sa mise en oeuvre avec son équipe de charpentier. A proximité flotte l’odeur sucrée (KARA SIRAMA) et résinée du pin.
Avec les pluies de Décembre et Janvier, de plus en plus abondantes et fréquentes, la piscine s’est totalement remplie et nous permet de vérifier sa solidité et sa parfaite étanchéité avant la pose du liner. A proximité, l’ossature béton du pool house est terminée, mais pour sa pergola et son toit, il faudra attendre une mer (RANOMASY) plus clémente pour que les boutres livrent ses lambourdes et solives.
Les tempêtes tropicales sont annoncées, il faut protéger les toits à peine couverts, par des liteaux avant l’arrivée des filets protecteurs. En effet le vent (TSIKO) soulèverait les feuilles de Satrana, des rafales pouvant atteindre les 160km/h accompagnent très souvent ces dépressions. Alors qu’une fois ces filets posés et fortement tendus sur les toits, le bungalow conservera son imperméabilité.
En parallèle aux diverses constructions, la fabrication des meubles intérieurs a démarré, les commandes de tissus décoratifs et autres linges sont lancées, et les premiers containers d’équipement technique sont annoncés au port de Tamatave.
Au revoir à très bientôt à vous tous (VELOMA, TSY HO ELA ANAREO)!
les bungalows s’habillent de leurs murs extérieurs à partir de diverses essences de bois locaux…Après avoir posé les clins intérieurs en Pin Khésya, et effectué l’intégration des câbles électrique ainsi que les réseaux d’eau et d’évacuation, les bungalows s’habillent de leurs murs extérieurs à partir de diverses essences de bois locaux plus colorés. Ces clins seront passés à l’huile de Mahabibo (huile de noix de cajou protectrice produite du coté de Majanga). Les escaliers de granit clair taillés à l’arrière du Domaine faciliteront l’accès au bungalow alors que seuls les caillebotis de la varangue restent à faire.
Les vétivers ont la particularité de développer des racines volumineuses …L’été dernier, une partie des talus avait été emporté par les pluies et ce, par le débordement des eaux de pluies tombées sur les plateaux. Cet été, après avoir creusé des puits perdus tous les 20 mètres et inversé les niveaux des plateaux, nos jardiniers ont renforcé la lèvre des plateaux en plantant des vétivers qui ont la particularité de développer des racines volumineuses et qui tiennent très bien la terre alors que les nouvelles plantations commencent à couvrir les talus grâce au mariage de l’eau et du soleil.
Cet espace sera véritablement le centre de vie et d’activités d’Anjiamarango Beach Resort….Le restaurant et son lounge bar à l’étage se dressent avec vigueur. La charpente arrive en grande partie, prête à monter, tel un jeu de construction, et la pergola du pool house ne tardera pas à rejoindre le bâtiment principal. A terme la plage de l’espace nautique et la terrasse du restaurant seront recouvertes de pavés de granit locaux afin de garder son caractère naturel et authentique au Domaine. Cet espace sera véritablement le centre de vie et d’activités d’Anjiamarango Beach Resort.
On imagine déjà la vue au bord du bassin …Avec une profondeur d’un mètre trente, la piscine, durant la saison des pluies, se remplira pratiquement deux fois. Même si le liner n’est pas posé cela nous permettra de tester néanmoins son étanchéité. On imagine déjà la vue au bord du bassin principal quant la marée présentera un fort coefficient et que les vagues viendront lécher le mur de soutènement. Quel privilège aussi d’avoir comme parasol naturel, les
arbres et cocotiers qui bordait naguère la plage d’Anjiamarango avant notre arrivée.